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Améliorer ses garanties suite à un sinistre

  • marketing50947
  • 29 sept.
  • 4 min de lecture

Subir un sinistre, qu’il soit mineur ou majeur, est toujours une épreuve. Dégât des eaux, incendie, vol, catastrophe naturelle, explosion… L’événement en lui-même est stressant, mais il révèle aussi la solidité ou les failles du contrat d’assurance souscrit.


C’est précisément après un sinistre que de nombreux assurés prennent conscience des limites de leurs garanties. Mauvaise estimation des capitaux assurés, exclusions non comprises, franchises élevées, absence de garantie perte d’exploitation ou de valeur à neuf…


Dans ce contexte, améliorer ses garanties après un sinistre devient une démarche stratégique pour éviter que l’histoire ne se répète. L’expert d’assuré, s’il a été mandaté pendant le sinistre, est bien placé pour garantir un retour d'expérience constructif.



1. Le sinistre : révélateur des carences du contrat


Un sinistre agit comme un révélateur. Il expose brutalement ce que l’assuré pensait acquis… et ce qui ne l’est pas. En effet, beaucoup de contrats comportent :


  • Des franchises trop élevées

  • Des plafonds inadaptés à la valeur réelle des biens

  • Des garanties incomplètes (pas de valeur à neuf, pas de pertes indirectes, pas de frais de décontamination…)

  • Des exclusions mal comprises


L’assuré se retrouve alors partiellement indemnisé, parfois en difficulté financière, et découvre trop tard que son contrat ne correspondait pas à sa réalité.



2. Après l’indemnisation : le bon moment pour agir


Ce n’est pas pendant le sinistre qu’on revoit ses garanties, mais juste après. Une fois l’indemnisation clôturée, l’assuré dispose :


  • D’un retour d’expérience réel sur l’efficacité de son contrat,

  • De données concrètes sur la valeur de ses biens,

  • D’un levier de négociation s’il souhaite changer d’assureur ou revoir ses conditions.


C’est donc le moment idéal pour :


  • Faire un audit complet de ses besoins assurantiels,

  • Réévaluer les capitaux et franchises,

  • Ajouter des garanties optionnelles pertinentes,

  • Comparer les offres du marché.



3. L’accompagnement de l’expert d’assuré après sinistre


Si l’assuré a fait appel à un expert d’assuré pour l’évaluation et la négociation de son indemnisation, ce dernier dispose d’une connaissance fine :


  • De la valeur réelle des biens sinistrés (mobilier, immobilier, équipement, marchandises…),

  • Des écarts entre les garanties contractuelles et les dommages subis,

  • Des points de friction rencontrés avec l’assureur.


L’expert d’assuré peut alors accompagner l’assuré dans une relecture complète du contrat, avec des recommandations personnalisées :


  • Ajuster les capitaux (ex. : revaloriser un bâtiment mal estimé),

  • Ajouter une garantie perte d’exploitation,

  • Intégrer une clause de valeur à neuf systématique,

  • Réduire les franchises ou les délais de carence.



4. Comment améliorer concrètement ses garanties ?


a) Revaloriser les capitaux assurés


Après un sinistre, il est fréquent de constater une sous-assurance. Cela signifie que les biens étaient assurés pour un montant inférieur à leur valeur réelle, ce qui peut déclencher la règle proportionnelle de capitaux (RPC) et réduire l’indemnité.


📌 Exemple :Un bâtiment estimé à 600 000 € n’était assuré qu’à hauteur de 400 000 €.L’assureur peut alors appliquer une indemnité partielle, même en cas de sinistre partiel.

Solution :➡️ Demander une expertise préalable pour ajuster les montants déclarés.


b) Ajouter la garantie "valeur à neuf"


La garantie "valeur à neuf" permet de recevoir une indemnité sans déduction de vétusté (ou avec une limitation). Elle évite une perte financière importante lors du remplacement ou de la reconstruction.


Attention : cette garantie est souvent conditionnée à la reconstruction ou au remplacement effectif du bien dans un délai donné.


Solution :➡️ Vérifier que cette garantie est incluse par défaut ou optionnelle, et la déclencher sur les postes les plus exposés.


c) Intégrer une garantie perte d’exploitation (en entreprise)


Une entreprise victime d’un sinistre est souvent confrontée à une baisse ou une interruption de son activité. La perte d’exploitation permet d’être indemnisé :


  • Sur la marge brute non réalisée,

  • Les charges fixes à supporter malgré l’arrêt,

  • Les frais supplémentaires d’exploitation (location de locaux, surcoût logistique, intérim…).


Solution :➡️ Faire évaluer le niveau d’exposition réelle à ce risque pour définir le bon capital et la bonne durée d’indemnisation (souvent 12 à 24 mois).


d) Réduire les franchises et délais de carence


De nombreuses garanties sont assorties :


  • D’une franchise financière (ex. : 10 000 € en dégâts des eaux professionnels),

  • Ou d’un délai de carence (ex. : 5 jours pour la perte d’exploitation).


Ces seuils rendent la garantie peu efficace sur les sinistres fréquents ou modérés.

Solution :➡️ Négocier des franchises réduites, modulables ou forfaitaires, moyennant une légère hausse de cotisation.


e) Ajouter des garanties annexes adaptées au contexte


Selon le profil de l’assuré, plusieurs garanties complémentaires peuvent faire la différence :

Profil assuré :

Garantie utile post-sinistre :

Professionnel industriel

Garanties bris de machine, perte de production

Commerçant

Couverture des pertes de marchandises

Propriétaire bailleur

Garantie loyers impayés ou vacance post-sinistre

Particulier en zone inondable

Extension tempête/inondation + relogement longue durée





5. Témoignages : l’impact d’une amélioration de garanties post sinistre


🔹 Cas 1 : revalorisation après incendie d’atelier


Après un incendie partiel, un artisan réalise, grâce à son expert d’assuré, que son atelier était assuré à 50 % de sa valeur réelle.


Après sinistre : mise en place d’une expertise préalable → révision des capitaux → indemnisation 100 % en cas de nouvel incident.

🔹 Cas 2 : ajout d’une garantie perte d’exploitation


Une PME sinistrée perd 3 mois de chiffre d’affaires sans compensation.

Post sinistre : ajout d’une garantie perte d’exploitation sur 12 mois → sécurisation financière en cas de futur arrêt.


6. Préparer l’avenir : l’expertise préalable comme outil préventif


Une expertise préalable (aussi réalisée par un expert d’assuré) permet de déterminer la valeur économique ou technique des biens à assurer.


Elle devient un outil central pour :


  • Calculer des capitaux assurés représentatifs des existants,

  • Identifier les risques spécifiques à couvrir,

  • Estimer les délais de reconstruction à l'identique,

  • Construire un contrat cohérent avec la réalité du terrain.



Conclusion


Un sinistre est douloureux, mais il peut aussi être le déclencheur d’une meilleure couverture. Trop d’assurés découvrent, trop tard, les limites de leurs garanties. En agissant dès la clôture du dossier, il est possible de :


  • Corriger les erreurs passées,

  • Prévenir les aléas futurs,

  • Sécuriser son patrimoine ou son activité.


Faire appel à un expert d’assuré, même après le sinistre, permet d’analyser objectivement les besoins, de corriger les failles et de construire un contrat d’assurance solide, clair et réellement protecteur.

 
 
 

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